Équipe

Membres réguliers

Domenico A. Beneventi

Domenic Beneventi est professeur agrégé en études anglaises et en littérature canadienne comparée à l’Université de Sherbrooke et ancien Directeur du Centre de recherche VersUS, qui regroupe sept professeurs de l’Université de Sherbrooke du Département des arts, langues et littératures. Il travaille depuis plusieurs années sur la représentation des corps marginalisés (selon leurs classe sociale, ethnie/race ou genre/sexualité) dans les littératures québécoises et canadiennes. Il a organisé de nombreux colloques et séances nationaux et internationaux sur les littératures canadiennes et québécoises, mettant de l’avant de nouvelles perspectives de recherche sur l’espace et la corporalité. Il a organisé ou co-organisé une série de colloques sur la représentation de la ville canadienne aux Etats- Unis : Writing Canadian Cities (2012); Urban Identities (2014), et sur les études queer au Canada et au Québec : Feeling Queer/Queer Feeling (2017); (Non)-Futurité queer (2016); Frontières queers (2014); Queer Translation/Traductions queer (2015). Avec Jorge Calderón, il a co-dirigé un numéro spécial de la revue Canadian Literature avec la thématique « Frontières queer » et il co- dirige avec Nicole Côté un ouvrage collectif sur la traduction queer. Il a été récipiendaire d’une bourse postdoctoral du CRSH pour son projet de recherche sur la figure du sans-abri dans la littérature canadienne et québécoise (2006-2008), la première recherche de ce genre dans la critique canadienne. Il est co-directeur de deux ouvrages collectifs sur les représentations de la spatialité, le genre et la classe sociale : Contested Spaces : Counter-Narratives and Culture From Below (UToronto Press, 2017) et La lutte pour l’espace (PUL, 2017). Il a été chercheur au CELAT, collaborateur à l’Équipe de recherche interuniversitaire sur la littérature anglo-québécoise (ÉRILAQ) et membre du Réseau de recherche sur les communautés québécoises d’expression anglaise (RRCQEA). Il a publié plusieurs articles sur la représentation du corps dans la littérature canadienne et québécoise en Allemagne, en Italie, aux Etats-Unis, au Brésil et en Angleterre. En été 2017, il a été Professeur Invité d’études canadiennes au Christian-Albrechts-Universität zu Kiel en Allemagne.

Isabelle Boisclair

Isabelle Boisclair est Professeure titulaire en études littéraires et culturelles à l’Université de Sherbrooke. Elle travaille depuis plusieurs années sur les représentations de l’identité de sexe/genre et de la sexualité dans les textes littéraires (incluant les textes de chanson). Elle a organisé plusieurs colloques, puis dirigé ou codirigé plusieurs collectifs : Lectures du genre (2002) est le premier recueil intégrant le questionement de la perspective du genre dans l’étude de la littérature au Québec; Nouvelles masculinités? L’identité masculine et ses mises en question dans la littérature québécoise (2008) est le premier à s’intéresser aux représentations de la masculinité dans les corpus québécois; Femmes désirantes. Arts, littérature, représentations (2013) innove en tentant de penser autrement la figure du féminin en regard de la sexualité et en rassemblant des littéraires et des historiennes de l’art. Isabelle Boisclair a publié de nombreux articles sur des sujets propres aux trois axes, comme la figure de la prostituée, les personnages intersexuels, les scripts sexuels et l’imaginaire des sexes. Elle a dirigé le Centre Anne-Hébert de l’Université de Sherbrooke de 2010 à 2013, après avoir été directrice par intérim de 2005 à 2006, en plus de siéger au comité de direction de 2003 à 2013. Elle a enfin pris en charge le chantier « Représentations littéraires artistiques et médiatiques des sexualités », soutenue en cela par le RéQEF. Elle est membre du comité international de la revue Nouvelles Questions Féministes depuis 2007.

Nicole Côté

Nicole Côté est Professeure titulaire en études littéraires comparées et en traduction à l’Université de Sherbrooke. Elle a travaillé sur le genre/sexe en lien avec les relations hégémonie-minorités dans une perspective intersectionnelle, qu’il s’agisse d’études comparées Québec-Canada, du Québec ou de la Francophonie. C’est dans cette même optique qu’elle s’intéresse aux questions de traduction culturelle et de dystopies. Elle a écrit de nombreux chapitres et articles sur des auteures québécoises et franco-canadiennes, co-dirigé plusieurs collectifs (Legacies of Jean-Luc Godard, 2014; Expressions culturelles des francophonies, 2008; Varieties of Exile. New Essays on Mavis Gallant, 2002), dirigé deux recueils présentant des nouvelles canadiennes qu’elle a aussi traduites (Vers le rivage, 2002; Nouvelles du Canada anglais, 1998) et traduit des auteures canadiennes, dont Dionne Brand (Ossuaires, 2015; Les Désirs de la ville, 2012). Elle co-dirige un ouvrage en préparation sur la traduction queer avec Beneventi. Elle est membres du comité des revues @nalyses et Revue d’études canadiennes/ Journal of Canadian Studies. Elle a obtenu le prix Jean- Cléo Godin en 2012.

Lianne Moyes

Lianne Moyes est Professeure titulaire au Département des littératures et de langues du monde à l’Université de Montréal. Sa recherche porte sur les littératures anglo-québécoise, juive montréalaise, italo-québécoise, et autochtone qui habitent les marges, et mettent en lumière les tensions, des domaines de la littérature canadienne et québécoise. Explorant d’autres interprétations de la citoyenneté, de l’itinérance, de la subjectivité sexuée et de l’espace public urbain, son corpus comprend les ouvres de Stephanie Bolster, Antonio D’Alfonso, Mary di Michele, Rawi Hage, Natasha Kanapé Fontaine, A.M. Klein, Robert Majzels, Erin Moure et Gail Scott. La recherche de Moyes sur la sexualité et la subjectivité genrée dans les littératires canadienne et québécoise a mené à des articles sur le Unheimliche feministe dans l’œuvre de Daphne Marlatt, sur la subjectivité et la sexualité dans l’œuvre de Nicole Brossard, sur la citoyenneté corporelle dans l’œuvre d’Erin Moure et dans la figure du clown dans My Paris de Gail Scott. Entre 1993 et 2003, Moyes était co- editrice de Tessera, une revue bilingue qui publie des textes théorique feministes. Elle a été éditrice invité pour les numéros spéciaux suivants : Women and the City, Feminist Interventions in the Baroque, et The Senses. Membre régulier du CRILCQ (Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoise), Lianne Moyes est une chercheure importante de la littérature Anglo-Québécoise et en 2009 elle a obtenu une subvention FRQSC pour une équipe en émergence dans ce domaine. Moyes a dirigé Gail Scott: Essays on Her Works, co-dirigé avec Beneventi, Adjacencies: Minority Writing in Canada, et a co-dirigé deux numéros spéciaux de revues : sur Gail Scott (Open Letter) et l’autre sur la littérature Anglo-Québécoise (JCS/RÉC).

Robert S. Schwartzwald

Robert Shwartzwald est Professeur titulaire au département de littératures et de langues du monde à l’Université de Montréal. Dans ses recherches, il s’intéresse à l’inscription discursive de la sexualité, et surtout des sexualités non-normatives, dans les interfaces entre des notions de modernité littéraire et culturelle d’une part et de modernité nationale d’autre part. Si son champ de recherche privilégié est le Québec, ses publications portent également sur la France et l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, ainsi que sur diverses « petites nations » où la revendication d’autonomie ou d’indépendance est articulée comme vecteur de modernité. L’inscription discursive du corps queer – en fait sa « conscription » – pour renforcer les tropes d’authenticité et de normalité inhérentes aux discours nationalistes libéral et décolonisateur (quoique de façons distinctes) reçoit un traitement soutenu, par exemple, dans « Fear of Federasty : Quebec’s Inverted Fictions » (1991) et « (Homo)sexualité et Problématiques de l’identité au Québec » (1991), ainsi que dans les études sur Michel Tremblay (Hosanna), Larry Tremblay (The Dragonfly of Chicoutimi), Denys Arcand (Le déclin de l’empire américain), Berthelot Brunet (Les Hypocrites) et Hubert Aquin. Plus récemment il a exploré la temporalité et la spatialité queers dans un essai sur l’entrelacement des discours contre-culturel et catholique réformateur dans les premières tentatives de « libération gaie » au Québec (2016). Une nouvelle étude porte sur deux pièces de théâtre qui, par leurs mises en scène distinctes de rapports affectifs – à la famille, à la communauté, au soi – s’adressent au sort des jeunes hommes qui quittent leur village ou petite ville de naissance pour aboutir au «Village gai» de Montréal.

Julianne Pidduck

Julianne Pidduck est Professeure agrégée en Communication à l’Université de Montréal. Spécialiste des études de genre et queer de l’image en mouvement, elle est l’auteure de Contemporary Costume Film: Space, Place and the Past (2004) et d’une courte monographie sur La Reine Margot (2005). Plus récemment, ses articles ont paru dans Screen, GLQ, Camera Obscura, Cinémas, Media Culture & Society, Quebec Studies, et Studies in French Cinema. Ses recherches portent sur les dynamiques de visibilité dans les productions audiovisuelles canadienne anglophone, québécoise, anglo-américaine et française ; l’articulation du gender et genre cinématographique (film en costume, film noir); ainsi qu’une exploration de la parenté et de la filiation dans les productions audiovisuelles queerElle s’intéresse également aux enjeux éthique et esthétique de la violence à l’écran, ainsi qu’aux discours sociopolitiques autour de la violence genrée ; notamment, elle a codirigé en 2013 un numéro spécial avec Brenda Longfellow sur les réponses audiovisuelles à la tuerie de la Polytechnique dans le Canadian Journal of Film Studies. Ses recherches actuelles portent sur la visibilité et de l’expression LGBTQ dans la production cinématographique et vidéo québécoises depuis la Révolution tranquille.

Membres associées

Jorge Calderón

Jorge Calderón est Professeur agrégé de littérature et études culturelles aux Départements de français et de genre, sexualité et études féminines de l’Université Simon Fraser à Vancouver. Il est un spécialiste de la littérature et du cinéma français et québécois des 20e et 21e siècles. Il s’intéresse particulièrement à la construction culturelle de l’identité et de l’altérité, à la diversité sexuelle, aux études du genre et à la théorie queer.

Pierre-Luc Landry

Pier-Luc Landry est Professeur agrégé au Département d’études françaises de l’Université de Victoria. Il a été chercheur postdoctoral (CRSH) à la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa de 2014 à 2015 et détient un doctorat en études littéraires grâce à une thèse de recherche-création qu’il a soutenue à l’Université Laval en 2013. Son premier roman,L’équation du temps (Druide, 2013), a été finaliste au Prix des lecteurs de Radio-Canada et a fait partie de la présélection du Prix France-Québec en 2014. Les corps extraterrestres, son deuxième roman, est paru à l’automne 2015. Il a également fait paraître une nouvelle dans l’ouvrage collectif Il n’y a que les fous, publié à L’Instant même (2015).

Corrie Scott

Carrie Scott est Professeur au Institute of Feminist and Gender Studies, Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur le rôle de la race et du genre dans la formation des discours littéraires et identitaires au Québec et se situent dans un cadre théorique interdisciplinaire qui intègre la théorie critique de la race et la théorie queer, toujours dans une perspective féministe. Elle a publié De Groulx à Laferrière : un parcours de la race dans la littérature québécoise (XYZ, 2014). Elle a obtenu une subvention CRSH pour son projet « Queer au Québec » (2013-2016).